Une croisière pour bien finir l’été. Là encore, comme il se doit, la croisière de fin d’été pour lecteurs nomades. Après les fleuves français Rhône (2021) et Rhin (2022), votre journal vous propose de franchir les Pyrénées pour naviguer à bord de la Belle de Cadix sur le Guadalquivir (Espagne) du 31 août au 7 septembre 2023 (5 Ancres), l’une des Les navires à taille humaine de CroisiEurope (150 personnes maximum). Ce voyage (à partir de 2 230 € par personne) bénéficie de tous les avantages du club (formule tout compris avec excursion, réduction de 50 € par personne pour les abonnés journaux, surveillance internet, album photo au retour). Il s’agit de la quatrième croisière du club de l’année. Après les îles Canaries de mars, afin de répondre à la demande, il a fallu organiser deux départs pour la croisière des impressionnistes prévue en mai sur la Seine : l’un avec un bateau entièrement affrété, l’autre avec un petit contingent.
Le triangle d’or andalou. Le Guadalquivir n’est probablement pas le fleuve le plus célèbre d’Espagne. Néanmoins, il arrose l’une des régions touristiques les plus prisées du pays. Près de trois millions d’entre eux affluent chaque année à l’Alhambra de Grenade. Ah Grenade ! C’est l’une des trois merveilles qui, avec Cordoue et Séville, forment ce qu’on appelle ici sans Braggadocio le triangle d’or andalou. Sous un ciel immensément bleu qui surplombe l’horizon maritime mais accroché à des maisons blanches presque aveuglées par le soleil, cette terre unique se raconte entre histoire et géographie.
Une croisière sur le Guadaquivir entre Andalousie et Algarve
Au coeur de trois civilisations. Gouvernée par les Maures pendant près de huit siècles, baignée (parfois) du sang et de la culture de trois civilisations (chrétienne, musulmane et juive), l’Andalousie a hérité d’un style architectural unique dans lequel brillent une multitude de joyaux : l’Alcazar de Séville, la Mosquée -Cathédrale de Cordoue ou encore l’Alhambra de Grenade. Et hasard d’une époque qui se cherche juste après avoir été “ramenée” à l’Ouest dans le 15èmee À la fin du XIXe siècle, Christophe Colomb partit de ses côtes (1492) à la recherche d’une Chine… qui s’avéra être l’Amérique.
Entre douceur de vivre et tradition. Loin des tourments de son passé, l’Andalousie est aujourd’hui appréciée pour sa douceur de vivre et ses traditions. A l’ombre des ruelles, submergé par le calme et la chaleur de l’accalmie du midi, dans la fureur de leurs corridas et flamencos, dans la chaleur de leurs bodegas où vous serez enivrés d’arômes… Bref, un rythme qui se marie parfaitement avec une croisière pour partager farniente, culture et convivialité.
Information et inscription ici
Avec tous les avantages du Club des lecteurs itinérants
Les avantages de la croisière
- L’incroyable charme des trois joyaux du triangle d’or andalou : Séville avec son palais de l’Alcazar, Cordoue, l’ancienne capitale mauresque et Grenade avec sa célèbre Alhambra.
- Expérience très locale avec la visite d’une bodega (avec dégustation de vins), un spectacle équestre dans une hacienda et une soirée flamenco.
- Une croisière familiale sur un navire à taille humaine, la Belle de Cadix (150 passagers).
Les avantages de l’association
- Un prix tout compris et inférieur au tarif grand public.
- 50 € de réduction pour les abonnés aux journaux.
- Accompagné d’un journaliste. Un journal quotidien. suivi internet. Livraison gratuite de toutes les photos numériques du voyage. Un album photo souvenir (48 pages) est offert par cabine.
- Départ de l’aéroport de Francfort. Transfert optionnel (50€) avec les lieux de prise en charge suivants selon vos besoins : Metz, Verdun, Nancy, Épinal, Vesoul, Besançon, Montbéliard, Belfort.
renseignements et inscription ou 03.88.76.44.49
A la mémoire de Christophe Colomb
L’Andalousie, entièrement tournée vers la mer, occupe une place particulière dans l’histoire de la conquête de l’Amérique, car Christophe Colomb est parti d’ici avec ses navires pour trois de ses quatre voyages (1492 – 1504). Tout aussi important, le navigateur génois y trouva refuge en 1490 après que sa demande d’expédition en Inde (!) eut été rejetée par les souverains catholiques. Au monastère de Santa Maria de la Rabida, il était soigné par les frères franciscains qui lui servaient d’ambassadeurs. Aujourd’hui encore, la mémoire du marin est entretenue localement en exposant des répliques ridiculement petites des navires de la première expédition.
Lorsque Colomb put enfin mettre les voiles en 1492, sa maigre flotte (un navire, deux caravelles et 90 membres d’équipage) partit à l’aventure depuis Palos de la Frontera, un port fluvial andalou. Elle ne découvrira ni la Chine ni le Japon, mais le continent américain. L’Italien s’est complètement trompé dans ses calculs. L’exploitation, pour ne pas dire le pillage de nouvelles terres, devint la fortune (éphémère) de l’Espagne au XVIe et 17e des siècles.
Même mort, Christophe Colomb est resté un grand voyageur. Décédé à Valladolid, il a vu sa dépouille transportée à Séville, puis à Saint-Domingue et à Cuba avant de revenir à Séville après une dernière traversée de l’Atlantique, où l’on peut aujourd’hui voir sa tombe dans la Cathédrale.