Télérama est choqué par la pureté – Le Salon Beige

Il en faut beaucoup pour choquer Télérama. Vraiment beaucoup. Par exemple, Télérama avait mis en couverture Daniel Cohn-Bendit, pourtant considéré par les Grünen (écolos allemands) comme le portedrapeau le plus éminent des pédophiles.

Mais là, cela va trop loin ! Télérama est choqué !

Des jeunes femmes américaines témoignent de leur volonté de ne pas avoir de rapport sexuel avant le mariage. Et Télérama de poser la question, sans rire, : ” Mais où est la liberté des femmes dans tout ça ?”

Dans le sillage du mouvement pro-abstinence mis en place par l’Église évangélique dans les années 1980, une nouvelle génération d’influenceuses abreuve le réseau de contenus prônant la “purity culture”. Mais où est la liberté des femmes dans tout ça ?

« Quand j’étais enfant, ma mère me disait toujours : “Quand tu embrasses quelqu’un, tu lui donnes un gros morceau de ton cœur. Arrivée à la nuit de noces, tu devras regarder ton futur époux et lui dire ‘désolée, je n’ai plus rien à te donner’”. » Depuis la caméra frontale de son smartphone, Grace Buckley, cils alourdis par le mascara et gobelet Starbucks vissé à la main, raconte sa relation de six ans sans sexe avec son futur époux. Cette Américaine de 21 ans vit dans la « purity culture » et certains de ses posts ont généré plusieurs centaines de milliers de vues. Parce que sur TikTok, l’abstinence cartonne. Montage édulcoré, chansons pop, entre vidéos lifestyle ou lectures de la Bible, les influenceuses chrétiennes made in USA distillent leurs conseils pour « rester vierge » à tout prix avant le mariage. Elles instrumentalisent les codes de la plateforme qu’elles maîtrisent sur le bout des doigts pour diffuser un discours pro-abstinence. Et, comme réseaux sociaux riment avec business, elles en profitent pour faire du placement de produit pour des gourdes ou des sacs de couchage. Et ça marche. Les hashtags #purity et #abstinence cumulent respectivement, 260 millions et 129,8 millions de vues sur TikTok.