Bursaspor a reçu la visite d’Amedspor en deuxième division turque dimanche.
Avant, pendant et après le match, il y avait des scènes sauvages que l’on voit rarement lors d’un match de football.
Les supporters de Bursaspor auraient jeté plusieurs choses sur le terrain. Le journal du soir écrit que des couteaux et des pierres doivent avoir été lancés sur les joueurs, entre autres.
Malgré d’innombrables gobelets et autres objets sur le terrain, l’arbitre a tout de même décidé de continuer le match.
03.05.2023 Turquie 🇹🇷 3ème ligue.
Derby Bursaspor – Amedspor. pic.twitter.com/6CGguRW2Rr— 𝐂𝐚𝐬𝐮𝐚𝐥 𝐔𝐥𝐭𝐫𝐚 𝐎𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥 (@thecasualultra) 5 mars 2023
colère contre le syndicat
De plus en plus de personnes réagissent aux événements sur les réseaux sociaux.
– C’est un champ de bataille, pas de football. Vous laissez cela se produire les yeux grands ouverts. Ils paieront tous pour cela, écrit le fan club d’Amedspor, s’adressant à l’Association turque de football sur Twitter.
Ils demandent également à la Football Association “qui a chargé l’arbitre d’arbitrer ce match”.
L’Association turque de football n’a pas encore commenté.
Amedspor a dû être attaqué avant même le début du match. À Instagram L’équipe affirme avoir été attaquée par les joueurs adverses.
Le reportage NRK est en train d’être abattu
Attaques racistes et fascistes
Selon le Parti démocratique des peuples, un parti politique en Turquie, les attaques visent des joueurs kurdes à Amedspor. Le parti dit également qu’il condamne les attentats, les qualifiant de racistes et de fascistes.
– Les responsables des attentats doivent être traduits en justice dans les plus brefs délais. Il y a des millions de Kurdes qui ne s’agenouilleraient pas ou ne s’inclineraient pas devant le fascisme, écrit le parti sur Twitter.
Nous condamnons les attaques racistes et fascistes contre #Amedspor c’est l’une des villes touchées par le tremblement de terre.
À Bursa, les fans de Bursaspor font l’éloge des tueurs des années 1990 du JITEM, également connu sous le nom de maisons de la mort turques, qui ont assassiné d’innombrables Kurdes.Ces sortes de pic.twitter.com/aEh26yeRfj… https://t.co/qpA3jr9awS https://t.co/BLtFBdwlaW
— HDP Europe (@HDP_Europe) 5 mars 2023
Les partisans de Bursaspor auraient également honoré les membres d’un service secret appelé JITEM. Ils sont accusés d’être responsables d’environ 17 000 meurtres et disparitions forcées dans les régions kurdes de Turquie dans les années 1990.
Selon des photos publiées par le club lui-même sur Instagram, certains joueurs auraient été touchés par les objets.
Le jeu n’a jamais été arrêté et Bursaspor a gagné 2-1.