Nouveau titre possible: l’effondrement de la Silicon Valley Bank suscite des inquiétudes concernant les startups en faillite

L’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) vendredi a fait craindre un effet domino qui pourrait affecter la scène des start-up et d’autres banques. L’effondrement de la banque inquiète les investisseurs quant au sort d’innombrables start-up bancarisées à la SVB. Les clients de la banque ont retiré 42 milliards de dollars, mettant la banque en faillite. La banque a été déclarée en faillite vendredi par le département californien de la protection financière et de l’innovation, et les opérations de la banque ont été reprises.
La clientèle de SVB se compose principalement d’entreprises technologiques, de start-ups et de capital-risqueurs. Des fonds technologiques tels que Peter Thiel’s Founders Fund, Coatue Management et Union Square Ventures ont conseillé à leurs partenaires de retirer leurs dépôts. La banque gère également des comptes de paie pour les employés de la Silicon Valley. La banque a tenté d’éviter une pénurie de liquidités avec une série de “mesures stratégiques”, notamment la vente de la quasi-totalité de ses 21 milliards de dollars d’obligations disponibles, entraînant une perte de bilan de 1,8 milliard de dollars.
La FDIC tente de liquider la SVB en utilisant le produit pour régler les réclamations dépassant la limite d’assurance-dépôts. Il n’y a pas d’acheteur pour la banque, mais certaines grandes banques pourraient envisager une prise de contrôle.
Les clients de SVB manquent d’argent, affectant potentiellement le fonctionnement des start-ups. Il peut être difficile pour les jeunes entreprises en démarrage d’obtenir un financement de suivi. On craint que la faillite de SVB n’entraîne des centaines de petites entreprises technologiques dans l’abîme.
En Allemagne, des entreprises comme HelloFresh et Lilium sont touchées par la faillite. Les experts et les politiciens craignent que la crise d’une banque de niche régionale ne se propage à d’autres petites banques et marchés. Le gouvernement américain tente de calmer la situation et la banque centrale britannique a engagé une procédure de mise en faillite de la filiale SVB à Londres.