L’IPC de l’Espagne passe à 6 % en février et les prix des denrées alimentaires augmentent de 16,6 %

L’inflation en Espagne a atteint 6% en glissement annuel en février, soit un dixième de plus que le mois précédent et un dixième de moins que prévu par l’INE, grâce à la hausse des prix de l’électricité et à la hausse historique des prix alimentaires de 16,6%. malgré la réduction ou la suppression de la TVA sur certains produits.

Le groupe de l’épicerie et des boissons non alcoolisées est en hausse de plus d’un point par rapport au mois précédent et ce comportement est influencé par la hausse des prix des légumineuses et légumes ainsi que de la viande l’an dernier, en plus de la baisse des prix des poissons et fruits de mer par rapport à le mois précédent, selon les données définitives publiées mardi par l’Institut national des statistiques.

La hausse du taux d’intérêt général est également influencée par le groupe habitation, qui réduit sa baisse de plus de deux points à 6,2 %, principalement en raison de la hausse des prix de l’électricité par rapport à la baisse de l’année précédente, ainsi que du prix de vêtements et de chaussures à un taux de 3,9 % supérieur de trois dixièmes à celui du mois précédent.

Le groupe le plus impacté négativement est le transport, qui place son taux à 1,9% (plus de trois points et demi de moins) en raison de la baisse des prix des carburants et lubrifiants, de la baisse des services de transport et des prix des voitures moins en hausse qu’en 2022.

LA NUTRITION À DES SOMMES ÉLEVÉES DE TOUS LES TEMPS

La hausse des aliments et des boissons non alcoolisées est la plus élevée depuis le début de la série de ce groupe en janvier 1994, selon l’INE, et les plus fortes augmentations annuelles du rythme en février correspondent au sucre (52,6 %). Beurre (39,1%), sauces et condiments (33,8%), huile d’olive (33,5%) et lait entier (33,2%).

Malgré la réduction ou la suppression de la TVA sur certains produits d’épicerie, nombre d’entre eux continuent d’afficher des augmentations annuelles très importantes, telles que B. fruits frais (5,6 % ); farine (26,2%); oeufs (28%); pommes de terre (21%); fromage (19,8%); Pain (13,2%) ou pâtes (11,4%).

Le ministère de l’Economie attribue l’augmentation des légumes et fruits frais à “une réduction sélective de l’offre en raison de conditions météorologiques défavorables en Espagne et dans d’autres pays de l’UE” et rappelle que son augmentation en février était “similaire à la France et inférieure à l’Allemagne”.

Sur une base mensuelle, les prix alimentaires sont moins importants et certains produits sont en baisse de 5,7 %, comme le poisson frais ; yaourt, 3,5%; mouton, 3,2%; fruits de mer frais, 0,7 % ; ou farine, 0,4%.

L’INFLATION DE BASE AU PLUS HAUT DEPUIS 1986

L’INE a révisé les données avancées le 28 février en baisse d’un dixième, à la fois le taux large à 6% et l’indice de base excluant les produits alimentaires frais ou énergétiques à 7,6%, et dans ce dernier cas, il est supérieur à un dixième en janvier et le plus élevé depuis décembre 1986.

Quant au taux mensuel, l’IPC large de février a augmenté de 0,9 % par rapport à janvier. Les voyages à forfait intérieurs (13 %), l’électricité (12,6 %) et les aliments pour bébés (11,4 %) ont le plus augmenté, tandis que le transport combiné de passagers (19,7 %) et le transport par autobus (7,4 %) ont le plus diminué.

Concernant ces données de trafic, le ministère de l’Economie met en avant son “bon comportement” et la “réduction significative” qu’elles affichent grâce aux mesures mises en place par le gouvernement pour favoriser les transports en commun.

Le taux de variation annuel de l’IPCH en février était de 6 %, en hausse d’un dixième par rapport au mois précédent, tandis que le taux de variation mensuel était de 0,9 %.