Les travailleurs de TVI se réunissent lundi en session plénière extraordinaire pour discuter d’une nouvelle proposition de l’administration qui comprend des augmentations comprises entre 3% et 8%, une augmentation de l’indemnité de repas et 25 jours de congé.
Cette proposition du conseil d’administration de TVI, en réponse aux revendications des travailleurs qui ont prévu une grève pour le 15 mars (mercredi prochain), est apparue vendredi en fin de journée, au moment même où le ministère de Trabalho annonçait qu’il était fort le Syndicat des Journalistes (SJ) ne donnera pas d’avantages minimaux. Le projet de grève touche non seulement ceux de la chaîne de télévision TVI mais également tous les salariés du groupe Media Capital.
Une réunion de conciliation convoquée par la Direction générale de l’emploi et des relations industrielles (DGERT) pour discuter des minima sociaux s’est tenue vendredi après-midi, mais le syndicat des journalistes n’y a pas participé car il a compris que ce n’était “pas utile”. parce qu’il n’y a pas de place pour le service minimum à la télévision et qu’il s’agissait d’une “tentative de conditionner le droit de grève”, a déclaré Luís Simões, président du (SJ), à Lusa.
En fin de journée, le syndicat a été informé par la DGERT qu’il n’y avait pas d’indemnités minimales, a-t-il dit, ajoutant qu’il était au courant d’une contre-proposition de la direction de TVI, qui serait votée lundi à 15 heures.
Selon un communiqué de la Commission ouvrière (CT) auquel Lusa a eu accès, la nouvelle proposition vise des augmentations comprises entre 3% et 8%, avec des situations exceptionnelles pour les très bas salaires, avec des actualisations de l’ordre de 25%.
CT rappelle que, selon l’administration, la nouvelle proposition couvre 84% des salariés de TVI sur un univers total de 463 salariés et que ces augmentations sont plafonnées à des salaires bruts de 3.750 euros par mois.
Selon le Conseil d’administration cité par CT, la valeur moyenne des augmentations dans cette nouvelle proposition est d’environ 5,3 % pour correspondre aux niveaux recommandés par le gouvernement pour 2023 (5,1 %).
L’administration propose également une augmentation de l’allocation-repas jusqu’à un montant maximum d’environ 183 euros par mois pour l’ensemble des salariés et 25 jours de vacances non taxés sur la carte-repas.
Concernant les notes d’évaluation, elles ne sont prises en compte dans la proposition que pour corriger l’augmentation des valeurs supérieures à celles initialement fixées.
L’administration a également rappelé à CT que l’entreprise prend déjà en charge l’augmentation de l’assurance maladie, afin que cette augmentation n’affecte pas les travailleurs, et a corrigé les nuitées lors de voyages à l’étranger, qui sont désormais payées dès le départ avec 40 euros par jour et non comme auparavant. 30 euros à partir du troisième jour de voyage.
Le 7 mars, le Syndicat des journalistes (SJ) a appelé à la grève des journalistes de TVI pour le 15 mars et a exigé des augmentations de salaire pour tous les travailleurs indexées sur le taux d’inflation de 2022 (environ 8%), une augmentation de la nourriture de 8,32 euros applicable aux tous les salariés et 25 jours de vacances pour tous les salariés.
Elle appelle également à “réactualiser les valeurs des tranches de plan de carrière (minimum et maximum) en fonction du pourcentage d’augmentation du salaire minimum national en 2023 (7,8%) pour s’assurer qu’il y ait une évolution des chiffres de référence”.