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L’UE doit trouver un nouvel équilibre dans ses relations avec la Chine. C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un discours à Bruxelles ce matin. Il se rendra en Chine la semaine prochaine aux côtés du président français Macron.
Cette visite intervient à un moment où les relations entre l’Union européenne et la Chine sont tendues. L’Union européenne s’inquiète de la forte dépendance économique de la Chine. Les liens étroits entre le président chinois Xi et le président russe Poutine inquiètent également l’Union européenne.
“Lors de sa visite à Moscou, Xi n’a pas condamné l’invasion horrible et illégale de l’Ukraine par la Russie”, a rappelé von der Leyen la semaine dernière. Il a déclaré qu’en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine devrait promouvoir la paix.
Le pays le plus puissant du monde
Selon von der Leyen, la façon dont la Chine étend sa sphère d’influence est erronée. Il a souligné que la Chine veut être le pays le plus puissant du monde et est donc de plus en plus active militairement dans sa propre région, par exemple autour de Taïwan.
Von der Leyen a également souligné la propagation de la désinformation chinoise et des violations des droits de l’homme au Xinjiang. Toutes choses qui, de leur point de vue, montrent que la relation avec la Chine doit être reconsidérée.
Selon von der Leyen, la relation avec l’Union européenne est devenue “de plus en plus compliquée”. Néanmoins, il ne souhaite en aucun cas rompre les relations avec la Chine. C’est dans l’intérêt de la prospérité et de la sécurité de l’Union européenne. Les relations diplomatiques doivent viser à minimiser les risques.
technologie de puce
La Commission européenne envisage également de présenter une proposition plus tard cette année pour limiter les investissements dans les technologies sensibles en Chine. Il s’agit notamment des micropuces, de l’intelligence artificielle et de la biotechnologie.
Début mars, le gouvernement néerlandais a annoncé une interdiction d’exportation de certaines machines à puces avancées vers la Chine, sans nommer le pays. Le plan annoncé par der Leyen empêcherait également la Chine d’abuser de la technologie européenne pour l’industrie de la défense.