Les pays du G7 ont exprimé leur inquiétude face au développement rapide de l’intelligence artificielle générative (IA) et à son potentiel de perturber les systèmes politiques. Pour contrer cela, les représentants du G7 se sont mis d’accord pour réglementer l’IA générative dans le cadre de nouvelles normes. Ces propositions devraient être disponibles d’ici la fin de l’année dans le cadre du “Processus d’Hiroshima”. Le Premier ministre japonais Fumio Nishida a souligné l’importance de veiller à ce que l’IA soit humaine et digne de confiance.
Il est important d’impliquer autant de pays que possible, y compris les pays à faible revenu, dans la discussion sur la réglementation de l’IA. Alors que des lois trop détaillées ne peuvent pas suivre les changements technologiques, l’introduction de lois strictes est nécessaire pour résoudre des problèmes importants. Le G7 a fait part de ses inquiétudes quant au fait que la Chine utilise son poids économique dans les différends politiques et que le pays doit uniformiser les règles du jeu sur son marché, réduire les risques liés aux relations avec la Chine et diversifier les chaînes d’approvisionnement.
Afin de protéger les technologies sensibles, les pays du G7 soumettront les investissements étrangers, principalement destinés à la Chine, à un examen préliminaire plus détaillé. L’objectif est d’assurer la sécurité économique. Malgré leurs divergences avec la Chine, les États du G7 soulignent leur intérêt pour des relations stables et constructives et souhaitent travailler avec la Chine sur des questions telles que le changement climatique et la stabilité financière.