“Le télescope spatial James Webb capture un rare précurseur de supernova” – Paris Beacon News

Le télescope spatial James Webb a récemment acquis une image d’une étoile massive dans ses phases finales de pré-supernova. Cette étoile Wolf-Rayet, nommée WR 124, est entourée de gaz incandescent et de poussière qui émet de la lumière infrarouge. Le matériau entourant l’étoile intéresse particulièrement les astronomes car il pourrait aider à répondre à la question de savoir pourquoi il y a plus de poussière dans l’Univers qu’on ne le pensait auparavant.

WR 124 est un rare exemple d’étoile à ce stade de son évolution, rendant l’observation particulièrement précieuse. Les étoiles massives traversent plusieurs étapes évolutives à grande vitesse, seules quelques-unes éjectant des quantités importantes de matière avant de mourir, exposant ainsi leur noyau. Les étoiles Wolf-Rayet sont celles qui éjectent de la matière, comme B. WR 124, qui a déjà éjecté 10 masses solaires de matière et possède environ 30 masses solaires.

La poussière autour de WR 124 est non seulement esthétiquement belle, mais aussi d’un grand intérêt pour la recherche. Cette poussière est essentielle au fonctionnement de l’univers et fournit une base pour la formation d’étoiles, de planètes et la formation de molécules, y compris les éléments constitutifs de la vie. Cependant, plus de poussière a été trouvée dans l’Univers que ce qui peut être expliqué par les théories existantes, ce qui rend les observations comme celles du télescope spatial James Webb importantes pour résoudre ce mystère.

Le télescope spatial James Webb est exploité par la NASA, l’ESA et l’ASC et sera lancé le 25 décembre 2021. Après un mois d’auto-déploiement, le télescope a atteint le point de Lagrange L2, où il observe l’espace plus loin du Soleil, de la Terre et de la Lune. Le rayonnement thermique du télescope est bloqué par un écran de protection, ce qui permet une collecte de données de haute qualité. La communauté scientifique, ainsi que le grand public, ont été impressionnés par la qualité des données recueillies depuis que le télescope a commencé à faire des observations scientifiques.