Le World Happiness Index a publié sa dernière étude annuelle, qui classe les pays en fonction des facteurs clés qui contribuent au bonheur. Pour la sixième année consécutive, la Finlande a pris la première place avec un score de 7,804. L’analyse, parrainée par le Réseau des Nations Unies pour le développement durable, prend en compte le soutien social, les revenus, la santé, la liberté, la générosité et l’absence de corruption dans chaque État.
Les experts ont constaté que les pays les plus heureux ont fait preuve d’une résilience remarquable face aux défis récents, tandis que les régions en développement moins développées ont été plus durement touchées. Outre la Finlande, les dix premiers pays sont le Danemark, l’Islande, Israël, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, la Suisse, le Luxembourg et la Nouvelle-Zélande. En bas, quant à eux, se trouvent l’Afghanistan, le Liban, la Sierra Leone, le Zimbabwe, la République démocratique du Congo, le Botswana et le Malawi.
L’Espagne a été reléguée à la 32e place dans le dernier rapport, sur 24 en 2021, 28 en 2020 et 29 en 2022. Avec un score de 6 436, elle se situe juste derrière l’Estonie et légèrement au-dessus de l’Italie.
Le président du SDSN et directeur du Centre pour le développement durable de l’Earth Institute, Jeffrey Sachs, estime que le but ultime de la politique et de l’éthique devrait être le bien-être humain. Il dit : “Le mouvement du bonheur montre que le bien-être n’est pas une idée ‘douce’ et ‘vague’, mais se concentre sur des domaines extrêmement importants de la vie : les conditions matérielles, la richesse spirituelle et physique, les vertus personnelles et le civisme.”
Sachs souligne également le lien entre la confiance des gens dans le gouvernement et les institutions et leur satisfaction. Il appelle la société à traduire cette sagesse en résultats pratiques pour parvenir à la paix, à la prospérité, à la confiance et au bonheur dans notre monde.
