“Vous ne devriez penser qu’au pardon”, a lancé le pape François aux confesseurs en accueillant les participants de la XXXIIIe. cours sur le for interne promu par le pénitencier apostolique. Il a demandé à ces confesseurs de ne pas chercher le dialogue avec le diable ou de jouer les « psychiatres ».
Au cours de cette audience, le Pape a appelé l’Église à redécouvrir la confession, notamment à la veille du Jubilé de 2025, et a demandé que les programmes pastoraux des Églises locales donnent “une place légitime” à ce sacrement.
Il a recommandé de ne pas « abandonner » les confessionnaux, mais « la présence régulière d’un confesseur avec de longues heures de travail dans toutes les situations pastorales ». “Jamais un confessionnal vide”, a-t-il insisté. […] Les gens ne viennent pas ? Lisez quelque chose, priez, mais attendez, ils viendront.
Le pape a également ordonné aux confesseurs de “ne jamais parler au diable” ou de “commencer à jouer au psychiatre, au psychanalyste… non”. “Si l’un d’entre vous a ce métier, qu’il le fasse ailleurs, mais pas au pénitencier”, martelait-il dans ses notes.
La mission du confesseur, comme l’a expliqué le Pape, est “d’accueillir tout le monde sans préjugés” et “de chercher la porte pour entrer avec le pardon”. Et “si vous ne pouvez pas entrer par la porte, vous pouvez entrer par la fenêtre”, a-t-il ajouté, suggérant, sinon des remords, du moins un désir de remords.
Le chef de l’Église catholique a exhorté les confesseurs à ne pas conditionner le pardon, car “Dieu ne dit pas ‘juste ça…’ Il dit ‘tout'” et pardonne “de plus en plus”.
“Si quelqu’un ne se sent pas miséricordieux… n’allez pas au confessionnal”, a également lancé l’évêque de Rome. Déplore le départ d’un confesseur d’une basilique papale, déversant des reproches et faisant une pénitence impraticable. “Ça ne va pas bien. La grâce. Vous êtes là pour pardonner”, a-t-il déclaré.
Dans un monde qui compte de nombreux “foyers de haine et de vengeance”, les professeurs doivent multiplier les “foyers de miséricorde”, a-t-il poursuivi, soulignant une “bataille surnaturelle” dans laquelle la victoire du Christ “chaque fois qu’un pénitent est acquitté”, est remportée. ». « Rien n’élimine et ne surmonte mieux le mal que la miséricorde divine », a affirmé le successeur de Pierre.
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