La mairie de Lauro de Freitas, dans la zone métropolitaine de Salvador, a annoncé ce dimanche (5) qu’une partie des Bahianais secourus à Rio Grande do Sul dans une situation analogue à l’esclavage sont embauchés par des entreprises de la ville.
Selon un communiqué publié par la municipalité, un total de dix travailleurs, originaires de Lauro de Freitas, seront engagés par l’initiative en partenariat avec le groupe Carrefour et le Parque Shopping Bahia.
Dans la note, la mairie a également expliqué que l’objectif est de permettre aux Bahiens de réorganiser leur vie dans un métier qui leur redonne dignité, leur garantisse leurs droits et leur sécurité, et leur offre des opportunités d’épanouissement.
« La direction de Lauro de Freitas comprend que la structuration des politiques publiques est essentielle pour fournir protection et soutien aux personnes en situation de vulnérabilité. Il est donc crucial pour nous d’entrer/revenir sur le marché du travail par le biais d’un emploi décent et équitable pour faire en sorte que ces politiques ne prennent pas fin », indique la mairie dans l’avis.
Une conférence de presse était prévue lundi (6) à 10h00 pour donner de plus amples informations sur la démarche menée par le Secrétariat au travail, aux sports et aux loisirs (SETREL).
Selon la mairie, depuis la semaine dernière, lorsque les travailleurs ont été secourus, le Secrétariat municipal à la politique positive, aux droits humains et à l’égalité raciale (SEPADHIR) – Noyau urbain de lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants (NETP) – les a accueillis dans une ferme de la ville Bento Gonçalves.
En plus de ces dix personnes, près de 200 autres ont été relocalisées à Bahia après le déploiement de la police fédérale des autoroutes (PRF) sur les lieux.
Par ailleurs, un autre groupe a contacté le parquet du travail (MPT) pour leur dire qu’eux aussi avaient été détenus dans les mêmes conditions et s’étaient échappés avant l’opération.
