Dans l’Hérault, les agriculteurs ont rapporté environ 300 planches aux entrées des villages, parfois à plusieurs reprises. Le mouvement estime que nous « marchons sur la tête » et pointe du doigt les contradictions des systèmes agricoles.
L’infection a débuté dans le Tarn à la mi-octobre. Le mouvement s’est propagé comme une traînée de poudre, touchant l’Hérault et le Cœur d’Hérault, où en fin de semaine de nombreuses banderoles ont été hissées aux entrées des villages, notamment dans la vallée. Dans la section, près de 300 tableaux ont fini à l’envers, parfois plusieurs fois…
Aucune dégradation
« Tous les départements sont touchés aujourd’hui par cette maladie qui touche le conseil d’administration qui se retourne et 11 des 13 zones qui suivent le mouvement. « L’idée est de dénoncer les contradictions liées à l’agriculture, de manière apaisée, sans aucune dégradation », explique Romain Delostal. A propos des malheureuses « incohérences », le responsable des Jeunes Agriculteurs d’Occitanie, viticulteur basé à Vendémiennes, explique : « En France, on rajoute toujours plus de normes, notamment agro-environnementales, et on augmente les coûts pour les agriculteurs. Nous nous retrouvons face à une baisse des prix d’achat, Surtout pour la viticulture, les coûts augmentent. Depuis 5 ans que les crises se succèdent, nous avons atteint un niveau général d’ennui. C’est une mesure qui nous permet de communiquer sans provoquer de trafic. un ralentissement ou un problème financier.
Des délais cruciaux
Le mouvement est précédé d’échéances cruciales pour les syndicalistes : « Dès mercredi, nous organisons une manifestation agricole à Toulouse, et samedi, une manifestation viticole, sur fond de crise vitivinicole, à Narbonne, où entre 5 et 10 000 manifestants on s’attend à ce que les producteurs participent. . La manifestation devrait se dérouler sans problème. L’objectif est de défier le gouvernement, dans un premier temps, de manière pacifique. Le point important sera l’arrivée du ministre Marc Visnot dans l’Hérault le 30 novembre, où nous espérons avoir des annonces.
Anne-Sophie Belz Barral, vigneronne en Vendémien et membre de la FDSEA 34, analyse que le mouvement des planches à l’envers « permet d’ouvrir un dialogue entre vignerons et grand public ; c’est une manière métaphorique de dire qu’on marche sur nos têtes.” Le syndicaliste pointe les contradictions : “Le gouvernement nous impose des normes différentes que nous devons respecter alors que la plupart des produits importés n’y répondent pas. “Nous soutenons la bonne alimentation française, personne ne refuse le développement, mais nous sommes toujours demandé plus de certifications… Mais même en Europe, les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde.»
Il n’est pas certain que les infections cesseront de croître avant le 30 novembre.