Le gouvernement britannique a annoncé un plan de 20 ans pour s’assurer que l’industrie des semi-conducteurs du pays reste un leader mondial. Le plan prévoit une injection de liquidités pour stimuler la croissance du secteur intérieur, réduire les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et protéger la sécurité nationale. Bien que l’annonce soit encore vague, la Grande-Bretagne souhaite investir jusqu’à 1 milliard de livres sterling au cours de la prochaine décennie, avec un objectif de 200 millions de livres sterling d’ici la fin de 2025.
L’UE et les États-Unis ont déjà adopté leurs propres lois sur les puces, et l’Asie investit des centaines de milliards d’euros dans l’industrie. Les investissements britanniques semblent insignifiants en comparaison, mais le gouvernement en est conscient et se concentre plutôt sur la recherche et le développement de semi-conducteurs. Cela comprend la promotion de la recherche sur les semi-conducteurs composés avancés et le renforcement de l’écosystème de recherche et développement du Royaume-Uni.
Dans un premier temps, le Royaume-Uni met en place une National Semiconductor Infrastructure Initiative et un Semiconductor Advisory Panel pour fournir des conseils de sécurité aux entreprises et aider les start-ups à accéder aux outils logiciels de développement de puces. Le ministère de la Science, de l’Innovation et de la Technologie doit présenter à l’automne un rapport sur la manière dont l’initiative pourrait être mise en œuvre.
Le Royaume-Uni prévoit également de travailler plus étroitement avec d’autres pays sur la recherche sur les semi-conducteurs, notamment les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. Il est important de noter que l’accent mis par le pays sur la R&D pourrait profiter au leader de l’industrie ARM, dont le PDG Rene Haas a exprimé son soutien au plan du gouvernement.