Le FDP propose un compromis à l’Union européenne pour supprimer progressivement le moteur à combustion. Le ministre des Transports du FDP, Volker Wissing, propose que les voitures qui ne font le plein qu’avec des carburants électriques soient autorisées à être immatriculées dans l’UE. Wissing a soumis une proposition de solution à la Commission européenne. La proposition ne nécessite pas l’approbation du Parlement européen et des États de l’UE, mais appelle à des “étapes juridiquement contraignantes à court terme” et à un acte délégué qui compléterait l’accord sur les moteurs à combustion interne actuellement bloqué.
L’approche du FDP vise à créer une opportunité pour une nouvelle classe de véhicules pour les e-carburants dans le cadre de la norme d’émissions Euro 6 existante. Un acte délégué permettrait à ces véhicules « e-fuels only » d’être pris en compte dans les limites de la flotte sur le nombre de gaz à effet de serre que les voitures neuves sont autorisées à émettre lorsqu’elles sont utilisées. En 2035, la valeur devrait tomber à zéro, ce qui signifie que les nouveaux moteurs à combustion arriveront effectivement à leur fin. Cependant, des exceptions peuvent être faites pour les véhicules spéciaux tels que les véhicules d’urgence ou les voitures accessibles aux fauteuils roulants. La proposition vise également à créer un cadre juridique pour les carburants neutres en CO₂ au bilan.
L’abandon progressif actuel des moteurs à combustion interne entrera en vigueur en 2035. Cependant, une confirmation par les États de l’UE a été annulée en raison de demandes supplémentaires de l’Allemagne. La proposition du FDP vise à trouver un compromis qui ne nécessite pas d’amendement à la résolution existante. Le FDP peut compter sur l’approbation de la population, les deux tiers des Allemands (67%) sont contre la fin à l’échelle européenne des nouveaux véhicules à moteur à combustion à partir de 2035. Le projet de l’UE n’est majoritaire que chez les Verts.
Le compromis proposé par le FDP vise à trouver un terrain d’entente entre la décision actuelle d’abandonner progressivement les moteurs à combustion et les préoccupations des citoyens. Avec l’adoption d’un acte juridique par la Commission européenne, cette proposition pourrait entrer en vigueur sans nécessiter l’approbation du Parlement européen et des États de l’UE.