Le réchauffement climatique expose 22% de l’humanité à une chaleur dangereuse
Une nouvelle étude prévient qu’aux taux actuels projetés de réchauffement climatique, 22 % de l’humanité seront exposés à une chaleur dangereuse d’ici la fin du siècle. Cela les sortirait de la niche climatique dans laquelle se trouve actuellement la quasi-totalité de l’humanité, a révélé une équipe de recherche, citant de nouveaux calculs. Vivre dans une région est considéré comme trop chaud si la température moyenne est de 29 degrés Celsius ou plus. Actuellement, environ 60 millions de personnes vivent dans ces zones, en l’an 2100, il y aura deux milliards de personnes. Près de la moitié d’entre eux vivraient en Inde et au Nigeria.
Comprendre la « niche climatique ».
L’étude est dédiée à la niche climatique qui indique où les gens vivaient et où ils préfèrent vivre aujourd’hui. Historiquement, les régions avec des températures moyennes autour de 13 degrés Celsius ont eu des densités de population élevées. Un deuxième pic a ensuite été atteint dans les zones de mousson, où une moyenne de 27 degrés Celsius a été atteinte. Le taux de mortalité augmente avec les températures plus basses et plus élevées, d’où le concept de niche climatique. Alors que la majeure partie de l’humanité vivait dans des régions où la température moyenne était de 13 degrés Celsius, cette valeur a récemment augmenté.
Effet du réchauffement climatique
Alors que 60 millions de personnes vivent actuellement dans des zones où la température moyenne est supérieure à 29 degrés Celsius, ce nombre devrait augmenter rapidement de 1,2 degré Celsius ou plus. Le groupe de recherche a prédit que si le réchauffement climatique était limité à 1,5 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, seulement 5 % de l’humanité serait exposée à une chaleur dangereuse. Si l’accord de Paris sur le climat continue d’être respecté, un sixième de l’humanité pourrait être épargné de ce sort.
Options de personnalisation limitées
S’adapter à des températures trop élevées est toujours techniquement possible, mais pas une option pour la plupart des pays touchés, principalement pour des raisons financières. Les experts supposent que les efforts pour limiter le réchauffement climatique peuvent réduire considérablement la souffrance humaine. Si l’étude met en lumière les effets du changement climatique, il est important d’éviter les interprétations alarmistes qui pourraient déclencher un exode massif. Cependant, il devient de plus en plus important de soutenir les populations locales, de limiter le réchauffement climatique et d’aider les gens à se mettre en sécurité en cas de besoin.