Dans la nuit de samedi à dimanche, la maison de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, dans le 2e arrondissement de la capitale est devenue la cible de cambrioleurs. Ce dernier a fait irruption dans le bureau du député et a volé un téléphone portable, un ordinateur et un sac d’argent.
Aucune trace d’effraction n’a été trouvée, les portes d’entrée sont restées intactes et les voleurs n’ont pris aucun autre objet de la maison. Les cambrioleurs semblaient savoir ce qu’ils cherchaient, selon le service de communication du député, qui a partagé cette information sur les réseaux sociaux hier après-midi. En fait, toutes les informations personnelles de la députée et de son mari seraient stockées sur le téléphone volé.
Cette intervention a lieu quelques jours avant la rencontre entre le gouvernement et les députés et quelques mois avant l’échéance du président. En attendant les résultats des investigations, les spéculations autour de cette procédure vont bon train. Le téléphone portable volé contenait vraisemblablement des données confidentielles du patron de l’institution, qui a récemment provoqué un tollé à l’Assemblée nationale. Plusieurs observateurs concluent donc qu’il s’agirait d’une affaire politique plutôt que personnelle.
Après ce vol, certains hommes politiques ont exprimé leur soutien au président de l’Assemblée nationale sur les réseaux sociaux. Au même moment on apprend que Masy Goulamaly, le député élu à Tsihombe, s’est également fait voler son téléphone.
