“The Promise” ressemble à une épopée célèbre de l’ère hollywoodienne classique, quelque chose dans les tons de “Lawrence d’Arabie” ou “Casablanca”. Il utilise les événements historiques souvent négligés du génocide arménien comme toile de fond d’une vieille romance. Un fait intéressant sur l’histoire de la production du film est que la totalité du budget de 100 millions de dollars a été donnée par le magnat millionnaire, l’arménien-américain Kirk Kerkorian, qui n’a malheureusement pas vécu pour voir le produit fini. L’écrivain et réalisateur Terry George (célèbre pour “Hotel Rwanda”) a développé un scénario de Robin Swicord pour créer l’histoire de Mikael Boghosian (Oscar Isaac), un étudiant en médecine qui va à l’école avec une dot d’un mariage arrangé.
À Constantinople, il rencontre une belle professeur de danse, Ana (Charlotte Le Bon). Ils sont liés par leur héritage arménien, déclenchant un triangle amoureux entre Mikael et son petit ami Ana Chris (Christian Bale), une journaliste américaine. Mais la relation entre Mikael et Ana a du mal à survivre au début chaotique de la Première Guerre mondiale. Dans le portrait émouvant d’Isaac de Mikael, sa nature profondément innocente est détruite par les atrocités horribles résultant du génocide arménien. La triste réaction d’Isaac le hante dans une scène choquante où Mikael voit jusqu’où l’ennemi ira pour détruire son peuple.
Rehaussé d’une solide performance, “The Promise” est un mélodrame très influent qui décrit une période très importante au cours de laquelle plus d’un million de vies ont été arrachées en vain. La participation d’Isaac au film montre son dévouement à mettre en lumière l’injustice, ce que nous voyons dans d’autres situations mentionnées dans ce classement.